
Ecole bilingue ombrosa
Cette école est conçue dans le seul but de vider v...
Cette école est conçue dans le seul but de vider vos poches.
Chaque année on doit acheter des boites de mouchoirs et des lingettes . Et pourtant il y’avait plus de chances qu’on nous fasse nettoyer une table avec nos langues qu’avec une lingette. On se mouchait dans du papier toilette et on se lavait les mains dans de l’azote liquide.
Les élèves « populaires » font tout ce qu’ils veulent. Et comme par hasard ce sont aussi les plus riches. C’est une boite de pétri d’enfants hautains et impolis, qui aspirent la joie de vivre des autres. Le harcèlement, quand on en parle, cest juste des « histoire ». Et si on se défend, on est dans le tort et on se fait réprimander.
On est obligé d’acheter une tenue de sport de marque bien spécifique, sinon on ne peut pas faire EPS. Par contre si vous êtes l’enfant riche d’un certain Julien Jacquet (qui a donné 5 étoiles à cette école) alors pas de souci: mettez vous en bikini si ça vous chante, et personne ne vous dira rien!
L’école est remplie de jardins, et pourtant on passait toutes les pauses sur le parking en béton. C’est à se demander s’il n’y avait pas du blanchissement d’argent derrière tout ça. Et quand on s’explosait un coude ou un genou dans un creux dans le béton, on nous mettait un pansement et on nous renvoyait en classe au lieu de l’hôpital. J’ai encore des graviers sous la peau.
On nous traite comme des soldats, c’est un lavage de cerveau absolu. On fait une bêtise et on nous met en garde à vue. Les surveillants nous suivent avec des walkie talkie dans en poigne, comme si on allait commettre des actes de terrorisme à tout moment. On nous donne des notes « d’attitude » qui pénalisent uniquement les élèves timides. On nous pousse avant tout à rivaliser avec nos camarades. On nous crie dessus si on ne comprend pas. Vous avez plus de chances de trouver de l’empathie en parlant à la pelouse qu’aux professeurs.
La nourriture est néfaste. J’ai déjà ouvert un yaourt pour trouver une belle couche veloutée de moisi. Chaque fois que je devais aller à la cantine, j’avais l’impression d’être menée à l’échafaud.